Magix News

23 mai 2025

Ombres, éveil et renouveau : La magie des Winx, un chemin vers ma transformation




Ce texte que je me permets de partager aujourd’hui avec vous est une partie de mon histoire personnelle, mais vous y trouverez des leçons universelles. Relations déséquilibrées, dépendance, loyauté trahie, abus, reconstruction… Je pense que cela parlera aux gens et bien au-delà du fandom Winx Club. Ceci est le fruit d'un travail d'introspection de longues années, le résultat de plusieurs semaines de réflexions.


Ombres, éveil et renouveau : La magie des Winx, un chemin vers ma transformation

Voltaire disait qu’il vaut mieux hasarder de sauver un coupable que de condamner un innocent. Il avait raison. L’injustice est selon moi, l’un des plus grands maux de l’humanité.

Si vous me suivez depuis un moment, vous savez à quel point les univers comme Winx Club ont façonné ma passion, mon imagination… mais aussi mes valeurs. Loyauté, justice, amitié, courage : autant de notions qui m'ont toujours parlé, et que j’ai essayé d’incarner dans mes projets, mes relations, ma façon d’être.

Mais la vie n’est pas toujours aussi magique que les dessins animés qui nous ont fait rêver. Il arrive que les masques tombent, que ceux qu’on croyait proches se révèlent être toxiques, voire des adversaires, et que notre lumière soit mise à l’épreuve.

Ce que je partage aujourd’hui, c’est une part plus intime de mon histoire. Une histoire faite de blessures, de remises en question, mais aussi de renaissances. Parce que, comme les héroïnes que nous admirons tant, j’ai dû apprendre à me relever, à écouter mon instinct, à me rapprocher de mon moi véritable.


Avant de commencer, quelques mots.

Pour raconter ce que j’ai traversé, j’ai choisi de revenir sur certaines expériences et relations marquantes que j’ai vécues, de près ou de loin, au sein de la communauté Winx Club. J’ai décidé de dépeindre le comportement de certaines personnes à travers des personnages bien choisis. Rien n’est laissé au hasard. Chaque choix, chaque parallèle a du sens. Chaque paragraphe représente une personne bien précise que j'ai eu l'occasion de connaitre dans la vraie vie. Ce n’est pas un règlement de comptes, c’est une façon de redonner du sens à ce que j’ai vécu. De transformer le chaos en clarté. De reprendre la parole là où elle m’a été confisquée.

J’espère que ce témoignage résonnera chez certains d’entre vous. Qu’il pourra peut-être vous inspirer, ou simplement vous rappeler que même dans l’ombre, la magie ne meurt jamais.  


Le point de rupture

Je l’ai aimé. D’un amour sincère, loyal - du moins, aussi longtemps que j’ai pu l’être. Avec lui, j’ai cru pouvoir construire quelque chose de vrai. On s’est trouvés à un moment de nos vies où on cherchait tous les deux à combler un vide, à se sentir exister à travers l’autre.

Très vite, notre relation est devenue une véritable dépendance affective. Je portais pour deux. J’attendais qu’il me rejoigne là où j’étais déjà : dans l’engagement, la tendresse et le dévouement. Mais il restait distant, insaisissable, comme enfermé dans ses propres murs. Et moi, je construisais des ponts à sens unique.

Je me suis oublié. J’ai mis en veille mes désirs, mes besoins, mes blessures, pour sauver quelque chose qui se fissurait de l’intérieur. Et le pire, c’est que je le savais.

Le jour où j’ai réalisé que nous étions arrivés au point de rupture, que la séparation était inévitable j’ai commis sous la colère un acte égoïste et terriblement maladroit. Une porte de sortie s’était ouverte à moi. Ce qui a finalement mis un terme à un cycle qui ne faisait que me vider.

Cette relation n’a pas été vaine. Elle m’a réveillé. Elle m’a appris la différence entre aimer et s’accrocher. Elle m’a montré à quel point j’étais prêt à me tordre pour éviter d’être seul. Mais surtout, elle m’a forcé à regarder en face mes failles, mes mécanismes, mes manques et m’a permis de commencer à faire le point sur chacune des relations qui m’entouraient dont celles dont je vous parle aujourd’hui.

C’est à partir de là que j’ai commencé à me reconstruire. À me redéfinir. À comprendre que l’amour ne se mendie pas, ne se sacrifie pas. Qu’il ne doit jamais coûter notre dignité.

Aujourd’hui, je me pardonne. Je me comprends. Et je transforme cette erreur en leçon. Parce qu’au fond, ce n’est pas la chute qui m’a défini, c’est la façon dont je me suis relevé. 




STORMY - La confusion des sentiments
 
Stormy est arrivé dans ma vie à un moment où je voulais offrir de la bienveillance, de l’écoute. Je l’ai pris sous mon aile, espérant qu’il trouve sa place dans un monde où il pouvait être lui-même, libre de ses passions, sans jugement. Mais rapidement, j’ai remarqué des démonstrations de jalousie, des comportements étranges et des tensions que j’hésitais à affronter.

Quand il m’a fait part de ses sentiments amoureux à mon égard, j’ai choisi la bienveillance, je me suis montré compréhensif et patient, mais cela a tout de même changé notre relation. Ce qui a tout fait basculer, est le jour où il s’est persuadé que je lui avais menti. Ceci naquit surement d’une confusion entre les sentiments qu’il éprouvait pour moi et l’irrépressible envie de s’en défaire. En d’autres termes, il s’est convaincu que je l’avais trahi afin de me détester. Mais il était loin de réaliser ce que je n’étais pas prêt à lui révéler : J’avais été abusé par un ami en qui lui aussi avait confiance. Je portais encore le poids du déni, du silence, de la honte, de la peur de ne pas être cru.

Mais lui, ne connaissant pas la réalité, s’est construit sa propre version. Et au lieu de chercher à comprendre, il s’est retourné contre moi, me parlant avec mépris, m’accusant d’être toxique, menteur, manipulateur et cherchant même à retourner certains amis contre moi. La lourde confidence que je lui avais faite lors d’une discussion finale ne l’a pourtant pas empêché, plusieurs mois après, de sympathiser avec mon agresseur avec qui, lui, avait fait la paix.

J’ai compris alors qu’il n’avait jamais vraiment perçu la nature du lien que je lui offrais. Cette déception m’a appris à poser des limites, à ne plus minimiser ma propre souffrance pour protéger celle des autres. Et surtout, à ne plus m’excuser d’avoir des blessures que d’autres refusent de voir. 


Quand la passion devient terrain de compétition, trahison et de renaissance...
 
 


VALTOR - L’usurpateur manipulateur

Nous partagions la même passion, et j’ai cru voir en Valtor un allié sincère. Je lui ai donné ma confiance. Quand je l’ai invité à m’accompagner à un événement de célébration et rencontrer celle qu'il admirait, tout s’est passé à merveille : il semblait enthousiaste à l’idée de collaborer, de construire quelque chose ensemble. J’y ai vu une opportunité précieuse, une aventure créative partagée.

Mais plusieurs mois plus tard, lors d’une collaboration sur un projet en Italie, son comportement a drastiquement changé. Il est devenu étrange, réclamant sans cesse de l’attention. Progressivement, il a franchi des limites, multipliant les gestes déplacés, jusqu’à me faire subir des attouchements non consentis. Sous la pression, la confusion, j’ai fini par céder. J’étais pris au piège entre silence, honte et incompréhension, tiraillé entre mon envie de préserver le projet et le sentiment de ne plus être en sécurité.

À notre retour, dans l’ombre, il a peu à peu pris le contrôle des projets que j’avais initiés. Je comprends aujourd’hui que son but était clairement de m’évincer. Il projetait depuis le début de se servir de mes idées, contacts et compétences jusqu’à ce qu’il n’en voie plus l’utilité. Ce qui devait être une aventure commune est devenu son projet personnel, et moi, j’ai été effacé. J’étais blessé, désorienté, et lui profitait stratégiquement de mon retrait afin de gagner du terrain. Une trahison profonde, à la fois humaine, artistique et intime. Pour couronner le tout il a trouvé intéressant de se lier d’amitié avec les personnes que j’avais effacé de ma vie pour mon bien être et poursuivre le rêve que je lui avais confié.

Néanmoins, cette expérience m’a appris une chose essentielle : ce n’était pas moi le problème. Ce que j’avais créé avait de la valeur. Et même si on a voulu me l’arracher, je devais reprendre ma route, plus fort, et plus conscient de ma propre lumière. 



DARCY - Quand la trahison remplace l’admiration 

Darcy, je la connaissais bien avant tout cela. Une artiste que j’admirais profondément, presque instinctivement. Je me sentais redevable et je voulais sans doute chercher à lui offrir ce que j’avais toujours cherché moi-même : de la reconnaissance, de la lumière, un espace pour s’exprimer librement et sans crainte. Je lui ai donc proposé un projet, dans lequel j’ai mis tout mon cœur, parfois même mon argent, toute mon énergie et mes compétences acquises difficilement au fil des années grâce a mon travail autour de la licence Winx Club.

Grâce à moi, Valtor a pu rencontrer Darcy et nous rejoindre dans cette aventure. Ensemble, nous avons lancé un projet plus ambitieux, fondé sur ce que j’avais initié et imaginé depuis plusieurs années. Peu à peu, Darcy, avec qui je pensais avoir un lien amical, a pris ses distances sans aucune explication. Se rapprochant de celui qui, à l’insu de tous, avait décidé d'effacer lentement mon rôle.

J’ai vécu son silence et sa neutralité comme une réelle trahison. J’ai compris alors que même ceux qu’on admire, même ceux qu’on veut élever, peuvent choisir de vous tourner le dos au profit d’un intérêt purement individualiste et sûrement opportuniste.

J’ai compris aussi qu’il me faudrait puiser en moi la force de me relever seul. Ce que j’ai perdu m’a appris ce que je vaux. Ce que j’ai gagné, c’est moi.


Les intérêts pouvaient chez certains passer avant toute chose…



 
DIASPRO - Le masque de la complicité

J’ai rencontré Diaspro grâce à une communauté qui partageait la même passion. Il se distinguait par son côté foufou, son humour, son extravagance, sa liberté d’expression. Il semblait sincère, authentique, et avec lui, je pouvais partager ma passion sans retenue. Rapidement, il m’a dit être mon meilleur ami. On riait, on échangeait, je lui confiais mes idées, mes rêves, mes secrets.

Mais avec le temps, certains signaux m’ont alerté : ses critiques et dévalorisations constantes des autres, surtout de ses proches. Puis, il a commencé à m'imiter, copier mes idées, à divulguer des informations confidentielles que je lui avais confié dans ses propres vidéos. Après une sérieuse discussion, je lui ai laissé une dernière chance, tout en me recentrant sur moi. Et quand, au lieu de me soutenir, Diaspro a choisi la neutralité, ou plutôt ses intérêts, pour saisir une « opportunité » avec Valtor alors j’ai compris. 
 
Je n’étais pas son « meilleur ami » mais un tremplin, une source d’informations, de renseignements et d'inspiration. Ce qui a suivi m’a également fait réaliser qu’il avait certainement laissé les gens autour de lui salir ma personne alors même que nous étions encore amis. Comme quoi, pour certains, la préservation de leur image publique au mépris de leurs « amis » semble être plus importante qu’une prise de position juste et honnête.

J’ai payé le prix de la loyauté. Mais j’ai gagné celui de l’intégrité.


Les conséquences…

Les actes laissent parfois des traces plus profondes qu’un simple éloignement. Ce n’était pas juste des tensions passagères ou des incompréhensions. Il y avait des jeux d’influence, des sous-entendus, des alliances créées sur des récits à sens unique. Et moi, au milieu de tout ça, j’ai fini par devenir le bouc émissaire.

Ce qu’ils ont raconté de moi, à huis clos ou subtilement glissé en public, a contribué à construire une image déformée, qui a fini par faire son chemin dans l’esprit des autres. Des gens avec qui je n’avais pourtant aucun lien ont commencé à me juger sans me connaître. Et les conséquences sont réelles.

L’un des exemples les plus récents est ce qui s’est passé avec Meghan et Brian. Deux personnes amis avec les portraits que j’ai dressé, qui ne faisaient pas partie de l’histoire initiale, qui ne me connaissaient pas, mais qui ont pourtant fait le choix de prendre position publiquement pour me critiquer, me juger, et tenter de discréditer ce que je ressentais, allant même jusqu’à porter de très lourdes accusations. Plutôt que de chercher à comprendre, ils ont choisi de me rabaisser, de tourner en dérision ma façon d’avancer, mon besoin de mettre des mots sur ce que j’ai vécu. Comme si ma reconstruction dérangeait. Comme si le fait de reprendre le pouvoir sur ma propre histoire était une menace pour le récit qu’on leur avait servi. Et qui sais ? Peut-être que d'autres Meghan/Brian agissent aussi ainsi dans l'ombre.

Je ne cherche pas à rejouer le passé. Mais il était important pour moi de dire que ce que j’ai vécu n’a pas été sans conséquences. Et que ce genre de dynamique, quand on ne les remet pas en question, peut continuer à faire du mal longtemps après. Aujourd’hui, je refuse de porter ce que d’autres ont projeté sur moi. Ce n’est plus à moi de porter leurs silences, leurs frustrations, ni leurs mensonges. J’ai choisi de me raconter moi-même avec honnêteté, avec fragilité aussi parfois mais surtout avec vérité.


Une évolution nécessaire


Aujourd’hui, je ne renie pas ce que j’ai été : un passionné, un idéaliste, un grand cœur. Mais j’apprends à devenir aussi mon propre gardien. À transformer mes douleurs en moteurs, mes cicatrices en art, mes pertes en révélations.

Ce chemin n’a pas été simple, mais il m’a rapproché de ce que je suis vraiment : un créateur libre, aligné, et plus vivant que jamais.

J’ai longtemps cru que des intentions sincères suffisaient. Que la loyauté serait toujours réciproque. Que l’amour et l’amitié étaient des dons mutuels. J’ai été naïf, trop ouvert, trop bienveillant. J’ai attiré des personnes qui m’ont vu comme une opportunité, un moyen d’avancer. Et une fois leurs objectifs atteints, elles m’ont laissé de côté, et souvent dénigré.

Je sais maintenant que je n’étais pas le problème. Ce que j’ai fait, ce que j’ai offert, avait de la valeur. Ces expériences m’ont appris à me protéger, à poser des limites, à ne plus accorder ma confiance à ceux qui ne la méritent pas, à reconnaitre là où j’avais eu tort. J’ai appris à me choisir en premier. Et surtout, j’ai compris que je n’ai besoin de personne pour avancer. Parce qu’aujourd’hui, c’est moi qui porte mes projets, mes idées, mon avenir.


Le meilleur reste à venir

J’ai connu la chute, la solitude, la trahison. J’ai douté de moi, de mes rêves, de ce que j’avais à offrir. On m’a manipulé, utilisé, presque effacé, détruit la seule safe place que j’étais parvenu à me créer. Mais malgré tout, je suis resté debout. Ce que j’ai construit, je l’ai fait honnêtement, avec passion, patience et travail. Sans écraser, sans voler, sans trahir. Aujourd’hui, je me relève, plus lucide, plus ancré, entouré de personnes qui partagent mes valeurs et qui voient au-delà des apparences.


À ceux qui pensaient avoir réussi à m’éteindre

Vous n’avez fait que nourrir une force que vous ne comprendrez jamais. Et peu importe sous quelle forme, je reviendrai. Non pas pour prouver quoi que ce soit, mais pour continuer à créer et partager. Pour moi, pour ceux qui croient encore en l'authenticité, à la lumière, et pour tous ceux qui, comme moi, renaissent de leurs cendres. Avec plus d’idées, plus de cœur, et une vision que personne ne pourra m’enlever ou imiter. Et peu importe les alliances que vous avez tissées, cette flamme intérieure, vous ne pourrez jamais l'éteindre.


À toi qui me lis


Si certaines choses que j'ai partagées résonnent en toi, j'aimerais connaître ton histoire, ton témoignage. Je t'invite à me laisser un commentaire ici, me contacter par mail (romuald.lebon(at)outlook.com) ou à venir en discuter avec moi sur les réseaux. Je prépare également un podcast pour aller plus loin : à travers mon récit, mais aussi grâce à vos témoignages, vos expériences. Alors si tu as envie de me confier quelque chose, de me poser une question, n'hésite pas.

Ce projet est né d’un besoin profond de vérité et de réparation. Mais il ne demande qu’à devenir un espace vivant, sincère, collectif. Je prépare actuellement la suite...

Et si toi aussi, tu as le sentiment d’avoir été victime. Que ce soit de manipulation, d’injustice, de harcèlement, ou qu’on a tenté de te faire taire… N’oublie pas : tu as le droit de prendre la parole. Tu as le droit de raconter ce que tu as vécu. Trop souvent, le silence est imposé non pas pour apaiser, mais pour protéger ceux à qui il profite. Brise-le. Ta voix compte. Le monde a besoin de ta lumière, pas de ton épuisement.

Et n'oublie pas : protège ta flamme.

Romuald

1 commentaire:

  1. Je t’avoue que cela fait des années que je n’ai pas commenté sur ton site web, alors que je te connais depuis les débuts du site web, à l’époque où il n’existait que le forum de France 3 pour parler et partager notre passion, nous les fans absolus des Winx, qui attendions nos 16 ans et qu’une fée aussi belle et lumineuse que Stella croise notre chemin et nous emmène à Alféa.

    Mais oh waw… Je t’avoue qu’il me faut quelque temps pour assimiler tout ce que tu as vécu…
    Tu es si fort, et malgré tout cela… tu n’as pas perdu ta joie de vivre et ton âme. Je suis désolée que tu aies dû subir et vivre tout cela alors que tu ne cherchais que de la sincérité et à n’être que toi-même.

    Comme tu l’as dit, les vipères (Valtor, Stormy, Darcy et Diaspro) ne sont que des abuseurs, manipulateurs, et ont tout du schéma des pervers narcissiques, et tu es malheureusement tombé dans leur piège. Tu es une victime et il n’y a nullement lieu de te rejeter la faute dessus.

    Je te souhaite de continuer à guérir, même si je sais à quel point c’est long, difficile et compliqué. Moi, j’ai aussi connu un Valtor qui était dans ma propre famille et j’ai toujours du mal à m’en relever malgré les années et le temps, qui est censé être une aide pour guérir.

    Bisou Romuald
    Une de tes nouvelles copines de tiktok

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